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    L'ONCLE D'AMÉRIQUE

     

         Il ne peut pas être une légende: tous les cousins en ont entendu parler - et tous pour entendre dire qu'il n'avait plus jamais donné de nouvelles, si bien que personne ne savait ce qu'il était devenu.

    Je n'en sais toujours pas beaucoup plus, mais j'ai au moins acquis deux certitudes.

    D'une part, ce disparu ne peut être qu'Antoine, frère cadet d'Antoine, né en 1847, et non Pierre, leur oncle, puisque j'ai retrouvé l'acte de décès de celui-ci.  Antoine junior accomplissait son service militaire en 1869 au moment du mariage de son aîné avec Marie Cavaillé.

    D'autre part, il est parti relativement tard, à l'aube de la quarantaine. En effet il était encore à Laboul, commune de Lalbenque, en 1885, puisque, en septembre de cette année-là, il vend à son frère aîné une partie des biens que lui ont attribués ses parents lors de la donation partage de 1883; l'acte de vente a été dressé par maître Goulard, notaire à Puylaroque, et les deux Antoine l'ont signé.

                       

    L'ONCLE D'AMÉRIQUE

    Au centre, les signatures des deux Antoine; celle du dessous étant celle de notre arrière-grand-père de Mouillac, il s'ensuit que son frère a signé au-dessus.                          

     En juin de l'année suivante, Antoine junior souscrit un "billet à ordre",  c'est-à-dire emprunte de l'argent,  pour une montant de 55F. Préparait-il son départ? Pour l'instant je n'ai pas d'autres indices. Peut-être y a-t-il trace, dans les Archives du Lot, à Cahors, d'une demande de passeport...  

     

     

     


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