• BERNARD VAYSSIÉ

    BERNARD VAYSSIÉ (14** - 1537?)

     

     

     VARIATIONS

     

    Le notaire qui, en 1576, enregistre le testament de son fils Pierre le nomme Bertrand, mais celui qui semble le plus souvent consulté avant 1550 le désigne constamment comme Bernard Vayssié, laboureur.

    Ce notaire, Pierre Isarn premier du nom, apparaît comme un homme intéressant. À la différence de ses confrères de l'époque, il établit un répertoire alphabétique, et non chronologique, de ses registres. Mais son classement ne ressemble pas aux classements actuels, où le nom de famille prime: chez lui, c'est le prénom qui détermine la place des actes; ainsi Bernard Vayssié figure à la lettre B. Seule exception : les notables; les prêtres, les bourgeois sont inscrits sous l'initiale M, leur identité étant précédée du mot Mossen (Messire, en langue d'oc), et les nobles apparaissent à N, comme si le mot Noble faisait partie de leur nom.

    Autre particularité de maître Isarn: la promptitude avec laquelle il change de langue en 1639, juste après la promulgation de l'ordonnance de Villers Cotterêts.  Les actes d'avant sont en latin, ceux d'après... non pas en français, mais en langue d'oc - celle , évidemment, que parlaient ses clients.

     

     

     

     

     

    LE TESTAMENT DE BERNARD

     L'écriture du notaire (comme celle de beaucoup de ses confrères de l'époque) tient du gribouillis plutôt que de la calligraphie: les capacités de déchiffrement des novices tels que moi s'en trouvent réduites au repérage des noms propres et de quelques autres détails.

    Le testament est daté du 19 février 1537. Il commence, selon l'usage, par fixer le lieu de sépulture du testateur, dans ce cas à Saint-Pierre de Livron.

    On y découvre ensuite que la famille de Bernard Vayssié était nombreuse: quatre filles et autant de fils. Aux quatre filles, Marguerite, Catherine, Annette (sauf erreur de lecture) et Antonia  -  en français Antoinette -, il destine des legs particuliers, que je n'ai pas déchiffrés. De même à deux des garçons, vraisemblablement les cadets, Laurent "may jove" - en français : plus jeune - et Raymond. Les deux autres, Laurent (qui sera dit vielh, c'est-à-dire vieux, dans les actes postérieurs) et Pierre sont désignés comme légataires universels.

    De Pierre et de Laurent, qu'on trouve ensuite très souvent associés, j'ai déjà suivi le devenir.

    Le second Laurent se retrouve quelques années plus tard dans un échange de quittance avec son aîné et homonyme, mais qu'est-il devenu ensuite? Je l'ignore. On voit aussi Raymond effectuer un achat, après quoi je ne sais plus rien de lui.

    Je ne sais rien non plus  de Catherine, d'Annette et d'Antoinette.

    Quant à Marguerite, on lit en 1533 son testament, alors qu'elle est mariée avec François Ramond, dont elle a un fils, qu'apparemment elle confie à son père Bernard. Mais puisqu'elle figure en 1537 dans le testament de celui-ci, elle a dû  survivre.

    Enfin, parmi les témoins, figure un Jean Calmon. Or les Calmon semblent bien avoir joué un rôle dans l'installation des Vayssié au masage de Boissière. Reste encore à découvrir lequel... 

     

     

    BERNARD VAYSSIÉ

     

     

     

      

     

     

     


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