• HOMONYMIE ET PARENTÉ

     

    HOMONYMIE ET PARENTÉ

     

     

    IL Y A RAMOND ET RAMOND 

     

    On était tenté de croire que Catherine Ramond, femme du premier Laurent Vayssié, et François Ramond, mari de sa belle-sœur Marguerite Vayssié, étaient frère et sœur. Les doubles mariages de ce genre - un frère et une sœur avec une sœur et un frère - se rencontrent en nombre dans les registres de notaires au quinzième et au début du seizième siècle: en 1477, Géraud Varen épouse Jeanne Delrieu tandis que sa sœur Guillemette épouse Pierre Delrieu; en 1502, Antoine Ruans épouse Ricarde Calmon quand sa sœur Catherine épouse Jean Calmon, pour ne prendre que deux exemples.

    Il n'en est pourtant pas ainsi s'agissant de Catherine et de François Ramond. Il n'est ni exclu ni avéré qu'il puisse exister entre eux un cousinage plus ou moins lointain, mais ils n'appartiennent pas à la même fratrie.

    Catherine est la fille d'un Jacques Ramond, de Lamandine, ainsi que le confirme le testament de son père en 1551, testament dans lequel sont nommés huit enfants, mais aucun François. 

    Inversement, un Jean Ramond qui teste en 1534 a bien parmi ses héritiers un François, mais je manque de preuves pour décider s'il s'agit du mari de Marguerite Vayssié.

    Marguerite et son mari sont décédés avant 1548: elle n'apparaît pas, contrairement à ses sœurs, dans le premier testament (en avril 1548) de son frère Pierre - qui par ailleurs nomme comme sa nièce une Cécile Ramond, probablement fille du couple, et mentionne incidemment un "champ des héritiers de François Ramond".

     

     

     

     

    D'UNE ÉCHÉ À L'AUTRE

     

    Au contraire, Antoinette Éché, femme de Pierre Vayssié Boutinian, est selon toute vraisemblance la petite-nièce de  Marguerite Éché, femme du premier Pierre Vayssié, oncle de son mari. C'est ce qui ressort de son "affrayrament" avec son mari en 1576, du premier testament de l'oncle Pierre, du testament de Raymond Éché en 1549 et d'un acte de mariage de 1552.

    Dans l'acte d'"affrayrament", Antoinette est dite "fille de Jean Éché may jove (plus jeune)". L'oncle Pierre désigne Raymond Éché comme son beau-frère, donc frère de sa femme Marguerite. Raymond nomme dans son testament  deux fils," Jean may vielh et Jean may jove". En novembre 1552, un "Jean Éché may jove, fils de feu Raymond" épouse Jeanne Cammas, de Lalbenque, tandis que sa sœur Antoinette épouse Pierre Cammas.

    Il paraît donc légitime de conclure qu'Antoinette, femme de Pierre Vayssié Boutinian, naîtra de ce mariage. Double raison pour l'oncle Pierre et la tante Marguerite de choisir le couple comme héritier.

     

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