• LES ENFANTS DE PIERRE VB 2

     

     

     DE FRANÇOISE CAZES

     

     Jacques est le seul fils de Pierre Vayssié et de Françoise Cazes - du moins le seul qui survive : il arrive en effet que les registres ne mentionnent pas les décès des très jeunes enfants, et il est permis de se demander si Françoise, décédée à trente ans, n'est pas morte en couches.

    Jacques vient après deux filles, au bout de onze ans de mariage; il n'aura que deux ans à la mort de sa mère, il est donc probable que c'est la seconde femme de son père qui lui en tiendra lieu, ce qui explique que les deux fratries semblent bien avoir été unies.

    L'ainée des filles, Marie, vivra à peine plus longtemps que sa mère, mais lorsqu'elle meurt  à trente-sept ans, elle a donné sept enfants à son mari, Michel Bès, si l'on en croit le testament de ce dernier. Sa vie s'est écoulée au hameau du Gabach, non  loin de Rigal.

    Madeleine, la seconde, mariée en 1670, elle aussi avec un voisin, Jean Éché, qui vit aux Mondonnets, atteindra presque les quatre-vingts ans, mais les deuils ne lui manqueront pas. Veuve vers 1681, elle voit mourir avant elle trois de ses enfants: deux filles, Jeanne à onze ans, Marie à trente ans, et son fils unique, Jacques, en 1716. Ce fils ne laisse que trois filles, dont la plus jeune meurt à l'âge de trois ans, sept ans avant sa grand-mère. Il reste à Madeleine, une fille, Marguerite, mariée à La Salle à Pierre Peyronnenc dit Padériou.

     

     

     

     

     

     DE FLORETTE TOURNAMIRE

     

    Huit enfant naissent du second mariage de Pierre Vayssié avec Florette Tournamire, mais deux disparaissent prématurément: sans doute le premier Pierre, puisque l'enfant suivant porte le même prénom, et Antoine; aucun des deux décès n'apparaît dans le registre de Saint-Pierre de Livron, mais les deux enfants sont absents du testament de leur père.

    Le second Pierre  reste célibataire et meurt  en 1691, à l'âge de trente-cinq ans; bien qu'il soit l'aîné des garçons survivants, ce n'est pas lui que son père avait choisi comme héritier; on peut se demander s'il ne souffrait pas de quelque infirmité, à moins que la maîtrise de l'écriture par son cadet n'ait joué en faveur de celui-ci.

    C'est donc Jean qui est choisi comme "héritier général" et qui prend en charge le devenir des terres familiales à Rigal. Comment a-t-il appris à écrire? Il a pu fréquenter l'école à Caylus (comme peut-être avant lui son demi-frère Jacques), grâce au grand-père Tournamire, marchand, qui habite la ville tout en ayant une propriété à Félines. À moins que le curé de Saint-Pierre n'ait instruit les enfants qu'il jugeait les plus aptes... La descendance de Jean se perpétue à Rigal jusqu'à la Révolution.

    Le dernier garçon, Pierre, se marie, lui, à Caylus en 1704, avec Bertrande Neutre. Son frère Jean et son demi-frère Jacques l'assistent tous deux lors de la signature du contrat de mariage. Ce Pierre, dit jeune dans le testament de son père, atteindra l'âge respectable de quatre-vingt-deux ans. Comme il a trois garçons, Caylus compte un certain nombre de  Vaissié (avec cette orthographe) qui descendent de lui .

    Les trois filles, Marguerite, Anne et Marie, épousent respectivement Jean Desquines, Bertrand Ramond dit Mandine (qui sera le parrain de Bertrand Vayssié), et Antoine Prix.

     

     


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