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    MAFFRE ET CONQUET

     

    La femme de Jean Antoine Vayssié, Marie Anne Maffre (ou Maffré, ce qui correspond à la prononciation locale) a pour parents Antoine Maffre et Philippe Conquet.

    Retrouver l'ascendance d'Antoine Maffre ne demande que la patience habituelle et quelques navigations entre les registres paroissiaux de Paillas, Saint-Hilaire, Cremps, Labastide de Penne, puis dans l'état civil de Lalbenque.

    On apprend ainsi que le père d'Antoine, Pierre  Maffre, bien que marié trois fois, n'a vu lui survivre que deux fils et une fille. Antoine est né en 1778 de son second mariage, avec Marie Bousquet, de Cremps;  Jean, né en 1798, et Marie, née en 1802, sont issus de la troisième union, avec Jeanne Brugidou, de Lalbenque. C'est à Jean que revient la plus grande part de la succession, ce qui explique sans doute qu'il demeure à Laboul tandis qu'Antoine, au moment de son mariage et pour quelques années encore, est métayer à Pechsec dans la commune de Vaylats, où naît Marie Anne en 1818.

    Pour Philippe Conquet, la recherche est moins simple; si son acte de décès précise bien qu'elle est née à Lhospitalet, les registres de ce village sont très lacunaires et, pour ceux qui subsistent, regorgent de Conquet entre lesquels rien ne permet d'identifier les parents de Philippe. Quant à son prénom, qu'on ne donne plus aujourd'hui qu'aux garçons, son attribution à des filles est attestée par quelques autres cas, et s'explique par la langue d'oc, qui nomme les hommes Filip et les femmes Filipe.

    Autre problème: le mariage d'Antoine Maffre et de Philippe Conquet n'apparaît dans aucun registre disponible, ni à Lhospitalet, ni à Lalbenque, ni à Vaylats. Pour en connaître la date, il faut se rendre aux archives départementales de Cahors. On apprend alors que le contrat a été signé à Vaylats en janvier 1813, devant maître Bru, également maire de la commune. Le mariage a dû être célébré à Lhospitalet peu après... mais l'année 1813 manque dans la série des registres numérisés!

    Le contrat révèle également que les parents de Philippe sont Antoine Conquet et Catherine Capoulat, qu'elle a un frère, et que ses parents possédaient des biens à Laboul puisqu'ils en hypothèquent en garantie de la dot qu'ils donnent à leur fille. On peut  aussi s'étonner à la lecture de ce contrat que le père d'Antoine Maffre, Pierre, soit absent et se demander si ce ne serait pas un indice de mésentente, peut-être consécutive à la préférence accordée au fils cadet, Jean Maffre.

     


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    Oui, le généalogiste tenace finit généralement par trouver ce qu'il cherche, du moins tant qu'il reste dans la zone temporelle où l'enregistrement écrit des étapes d'une vie est la règle. Mais il peut errer assez longtemps avant que lui vienne l'hypothèse féconde.

    J'en ai eu récemment la preuve.

    Relisant les pages consacrées aux enfants de Jean Pierre Vayssié, il m'est apparu que j'avais négligé la seule fille, Marie Anne, sœur de notre aïeul Jean Antoine, ou plus exactement sa descendance, alors que j'avais exploré celle de ses frères.

    Donc, Marie Anne (ou Marianne - l'orthographe varie selon les scribes), née en 1809, épouse en 1833 Jean François Rivière dont elle a trois fils: François, Jean dit Joseph, et Jean. L'aîné demeure à Puylaroque, dans le hameau de Trégan, où il prend la suite de ses parents. Le deuxième se marie à Saint-Georges, y réside quelques années, puis revient s'établir sur une propriété proche de celle de son frère. Le dernier se marie, vit et meurt à Septfonds; il est le seul à laisser après lui un fils, Firmin, et un petit-fils, Louis, par qui se perpétue le nom de Rivière.

    Car, si les deux aînés ont bien eu des garçons, ceux-ci ont peu survécu; Joseph François, fils de François, meurt à l'âge de quelques jours en 1863; le premier fils de Jean dit Joseph, prénommé François comme son oncle, succombe à la tuberculose pulmonaire à l'hôpital militaire de Toulouse en 1891, et son second fils, Henri, né en 1882, ne dépasse pas l'âge de dix  mois.

    Il ne reste alors que des filles. Jean dit Joseph en a deux, dont l'une demeure à Puylaroque et prend avec son mari la suite des ses parents, tandis que l'autre se marie à Saint-Antonin; la trace de ces deux-là est facile à suivre.

    Les filles de François sont au nombre de trois: Marie, qui demeure à Trégan, épouse un Pierre Miquel, et en a un fils, puis une seconde Marie, morte en 1896 à l'âge de vingt-quatre ans, enfin Agnès Anna, qui m'a donné du fil à retordre.

    Certes son acte de naissance indique en marge qu'elle s'est mariée en 1902 à Paris, dans le IXème arrondissement, où l'on retrouve sans difficulté l'acte de mariage.

     QUI CHERCHE TROUVE

     

    Mais où et quand est-elle morte? C'est ici que commence l'errance, car il n'y a pas trace de son décès dans les tables décennales de ce neuvième arrondissement de Paris, et l'on hésite un peu à parcourir celles de tous les autres arrondissements.

    Par chance, le site Geneanet connaît son mari, Joachim Hébrard, et révèle que celui-ci s'est remarié en 1910; par malchance, l'acte de remariage, s'il mentionne bien le veuvage de Joachim, n'indique pas la date et le lieu du décès de sa première épouse; du moins mentionne-t-il que le veuf habite désormais dans le dix-huitième. Agnès y serait-elle décédée? Mais si les tables décennales renferment bien plusieurs Rivière, pas une défunte n'y porte son prénom  et quelques sondages effectués au cas où... donnent la nette impression que ces tables ne sont pas toujours fiables: on a beau se reporter à la date du 6 décembre 1911, par exemple, on n'y trouve pas trace de l'Anne Rivière annoncée...

    Que faire? Peut-être le couple a-t-il eu des enfants? Bingo! On repère la naissance d'une fille en 1903, celle d'un garçon en 1907 - ce qui rétrécit d'autant l'espace à explorer. On passe quelques heures à parcourir les registres de décès entre 1907 et 1910 - en pure perte. La mère et l'enfant ont-ils dû être transférés d'urgence dans quelque hôpital? Mais comment le trouver? Il reste bien encore la liste des inhumations, mais les cimetières parisiens sont nombreux...

    De recherche lasse, on se rabat sur l'hypothèse qu'Agnès n'est pas décédée à Paris. Elle ne l'est pas davantage à Puylaroque. Il reste encore... le village d'origine de son mari: Labastide de Penne. Et re-bingo! Voilà comment, après des tours et des détours, la recherche généalogique atteint à son terme. C'est au mois d'août qu'Agnès Rivière est morte: peut-être, fatiguée voire épuisée par son accouchement, espérait-elle retrouver la santé loin des miasmes urbains.

    QUI CHERCHE TROUVE

    Acte de décès d'Agnès Anna Rivière, morte à vingt-huit ans, "chez sa belle-mère", précise l'officier d'état civil.  

     

     


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    LES RÉFRACTAIRES, L'INSTITUTRICE ET LE MAIRE

     

    Le maquis d'Ornano, où avaient été regroupés en 1943 une trentaine de réfractaires au Service du Travail Obligatoire, était installé au-dessus des gorges de l'Aveyron, sur la commune de Penne, dans le Tarn, tout en dépendant de l'Armée Secrète du Tarn-et-Garonne. Un autre maquis, qui s'était donné le nom de  Bir-Hakeim, avait d'abord  résidé près de Servanac, sur la commune de Saint-Antonin. Aucun des deux n'était très loin de Mouillac et le second compta même dans ses rangs un habitant de Mouillac. En mars 1944, deux colonnes allemandes attaquèrent Ornano, massacrant six de ses membres et forçant les autres à se disperser.

    À la même époque exerçait à Mouillac une institutrice nommée là en 1941, en représailles de son anti-pétainisme, et engagée dans la Résistance, où son pseudonyme était Sim. Elle portait des messages, ravitaillait, accueillait au besoin hommes et armes.

    Se pouvait-il que notre grand-père, alors maire de Mouillac, ait ignoré cette activité, alors que l'école et la mairie partageaient le même bâtiment? Telle est la question que je me suis posée.  

     

    MOUILLAC ET ORNANO

    Les maquis aux environs de Mouillac. La Bouriette était l'un des deux bâtiments occupés par les maquisards d'Ornano. Une partie seulement des maquis d'Ornano et de Bir-Hakeim s'est regroupée provisoirement aux abords du camp  militaire de Caylus.

     

     Après la Libération, nommée à divers postes et en dernier lieu à Montauban, l'institutrice avait gardé des liens amicaux avec Mouillac, notamment avec nos plus proches voisins du hameau de Cavaillé. Je me souviens d'avoir joué chez eux avec son fils vers 1956 ou 57. Je me rappelle encore mieux une visite qu'elle nous fit avec lui en 1965, alors que nous étions en vacances dans la petite maison du Pouget, en contrebas de l'église; il me semble qu'elle venait surtout voir notre grand-mère Zoé. Et il est sans doute regrettable que je n'aie pas osé, ce jour-là, manifester davantage de curiosité.

    Mais les documents accessibles aux Archives de Tarn-et-Garonne ne laissent pas de place au doute. Comme d'autres paysans du causse, comme des gendarmes et des artisans des environs, les habitants de Mouillac ont au moins couvert de leur silence les activités de l'institutrice et des réfractaires. Le bulletin des anciens d'Ornano revient à plusieurs reprises sur la "force" de ce silence; il fait allusion à la paille accueillante d'une grange à proximité de l'école, à l'aide décisive d'un habitant, sans doute le jour de l'attaque par le colonnes allemandes, quand il fallut mettre en sécurité l'officier parachuté cette nuit-là... Les témoignages enregistrés par le Comité d'histoire de la seconde guerre mondiale sont encore plus explicites. L'un raconte comment un meunier de Pechpoujol apportait de nuit de la farine, avec laquelle on cuisait à Perrufe du pain pour les Résistants cachés près de la Verrière; un autre évoque l'hospitalité trouvée à Gagnole, un troisième, les moments de retrouvailles dans la combe de Mouillagol... Quant à notre grand-père - que le même bulletin d'Ornano appelle "le maire de la clandestinité" -, non seulement il écoutait Radio-Londres avec sa femme, son fils, sa belle-fille et sa petite-fille qui vivaient sous le même toit, mais il lui arriva de cacher des papiers confiés par l'institutrice, et à son fils, d'abriter des clandestins dans la maison récemment achetée en haut de la route de Caylus: c'est notre cousine, alors élève à l'école de Mouillac, qui en témoigne. 

     

     


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    UNE PHOTO SANS LÉGENDE

     

    UNE PHOTO SANS LÉGENDE

     

    Elle ne porte au verso que l'indication CARTE POSTALE. 

    Je suppose qu'elle date des années 1930; notre grand-père y a le même visage que sur la photo d'identité de sa carte de réduction de la SNCF.

    Sans la présence de deux prêtres, on pourrait imaginer une réunion de maires. Mais il est plus vraisemblable que ce rassemblement a un caractère religieux, et j'inclinerais à y voir, plutôt qu'une retraite pieuse (ce qui était l'hypothèse de maman), des retrouvailles entre anciens élèves du Petit Séminaire: le journal La Croix du Tarn-et-Garonne en signale plusieurs dans cette période.

    Fils aîné d'Antoine, Jean-Marie Vayssié n'était pas destiné à la prêtrise; c'est son frère cadet qui est devenu notre oncle curé. S'il a été pensionnaire au Petit Séminaire de Montauban, ce doit être grâce à l'abbé François Iches, alors curé de Mouillac, qui, ayant remarqué son intelligence, lui a offert cette possibilité de poursuivre ses études. Qu'il ait ou non passé l'examen, il a atteint au moins le niveau du Brevet. Sa femme, Zoé, qui, elle, avait obtenu le Certificat d'études vers 1890, le disait "savant" et ses compétences lui ont valu d'être élu maire de sa commune pendant plus de quarante ans sans interruption, de mai 1904 à novembre 1947.

    Sa ferveur catholique ne fait pas plus de doute que son instruction. Il est le maire qui participe à la réception en grande pompe du curé Cyprien Lafon sortant des dix jours de prison que lui a valu son opposition aux inventaires de 1905:

    SORTIE DE PRISON

               Lundi, 30 avril, M. l'abbé Cyprien Lafon, curé de Mouillac (Tarn-et-Garonne, sortait de la prison où il avait été enfermé dix jours pour la cause de l'Eglise. Il se rendit d'abord à l'évêché où Mgr Fiard lui témoigna sa joie de revoir un vaillant et un brave.

    A Puylaroque toutes les voitures de la paroisse allèrent à sa rencontre, ornées de lauriers, portant conseillers municipaux, fabriciens et maire. Sur tout le parcours, des figures sympathiques saluent et acclament. M. l'abbé Vayssié lui avait préparé un retour triomphal: bordures de buis, couronnes, guirlandes, chants, son des cloches, procession. Monté sur un tertre devant toute la paroisse assemblée, il dit la joie de tous. Le Te Deum de délivrance retentit. 14 prêtres sont là pour montrer leur solidarité. L'un d'eux proclame devant tous ces braves les trois devoirs actuels des catholiques: résistance, attaque, discipline, devoirs si bien remplis le 23 février dernier à Mouillac.

     La Croix - 5 mai 1906

    Il est aussi celui qui accueille l'évêque venu donner la confirmation aux enfants de Mouillac:

    UNE PHOTO SANS LÉGENDE

    La Croix - 2 décembre 1917

    Et une enquête de la Préfecture en 1919 sur l'orientation politique des maires du département le classe sans ambages parmi les "réactionnaires", alors que sa liste s'intitule généralement "Union nationale" ou "Union républicaine"...  

     


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     LA "MAISON NEUVE"

     

    Errare... J'avais tort: il n'est pas indubitable, il est au contraire peu probable qu'Étienne Vayssié ait habité dans la même maison que nos grands-parents, ce fameux "oustal de Bertron", comme nous prononcions, mais qu'il vaudrait mieux écrire "ostal de Bertran".

    Que disent en effet les confronts mentionnés par le cadastre? Qu'au "couchant midy et au couchant", donc au sud-ouest et à l'ouest la maison d'Étienne confronte la grange et le jardin de Jean Pierre Cavaillé, et qu'"au couchant et au midy" , soit à  l'ouest et au sud, elle regarde la "maison du dit Cavaillé Lapierre".

    Je rectifierais donc mon plan comme suit:

    MAISONS

     

    Ce qui revient à comprendre qu'Étienne et ses prédécesseurs (son père Bertrand, son grand-père Jean Delrieu, son arrière-grand-père Antoine Vidaillac) vivaient dans le bâtiment qui était pour nous celui de la "frougnol" (altération de fournial, c'est-à-dire fournil).

    Or les registres des notaires révèlent que dans leur testament Jean Pierre Cavaillé, dit Lapierre ou Bachou, et sa femme Anne Serres lèguent "une petite maison et jardin" à leur fille Jeanne, tandis que leur fils Raymond habitera le hameau de Vaissière aujourd'hui disparu. En outre le "premier brevet de la commune de Mouillac" dressé au début de la Révolution, et qui est surtout une liste destinée au calcul de l'impôt, mentionne dans un ajout que Marianne Bosc, veuve d'Étienne Vayssié, "s'est chargée de la maison de Jeanne Cavaillé" en vertu d'un acte passé chez maître Latreilhe, dont malheureusement la date n'est pas indiquée.

    J'ai longtemps cherché cet acte en vain, jusqu'à ce que, ayant entretemps découvert le mariage de Jeanne Cavaillé avec un Jacques Gaillouste, je prête attention  dans les registres des "actes civils" à la mention d'une vente de ce Gaillouste à "Pierre Vaissié fils", autrement dit le fils aîné d'Étienne et de Marianne, fils qui devait mourir quelques mois après, à vingt-deux ans. Vérification fait, il s'agissait bien de la vente de cette même "petite maison", vente qui a lieu le 1er ventôse de l'an II ou 19 février 1794 .

    Peut-être Marianne a-t-elle habitée dans cette maison, laissant l'habitation alors principale à son fils Jean Pierre et à sa bru Marie Vidaillac.

    Ce qui est sûr, c'est que dans un testament de 1834, Jean Pierre Vayssié entend réserver à sa femme l'usage de la chambre de la "maison neuve", celle, par conséquent, que son linteau date de 1832. On peut en déduire que l'ancienne maison de Jeanne Cavaillé a été démolie (peut-être seulement après la mort de Marianne Bosc, en 1817), puis remplacée par une construction plus importante.

    Et si elle était connue sous le nom d'"ostal de Bertran", ce n'est pas que Bertrand Vayssié lui-même y ait vécu; c'est que le surnom de Bertrand s'est attaché à la famille dès Étienne. 

     

    MAISONS

     

     

     

     "L'OSTAL DE GUIRAU"

     

     Nous prononcions "oustal de Guiroou". Et j'ignorais tout de son histoire.

    D'après le cadastre de 1684, c'était la maison d'une veuve nommée Antoinette Bouyssi. Veuve de qui? À partir de 1680 les registres paroissiaux de Mouillac ont disparu: impossible donc de trouver trace du décès de cette Antoinette, et peut-être du même coup le nom de son mari. Mais les listes du "centième denier" destinées à identifier les propriétaires imposables montrent que Géraud Guiraudies lui a succédé et l'on trouve chez un notaire deux testaments d'une Anne "Couchet" ou "Cougette", femme de Géraud Guiraudies et nièce d'un Géraud Bouyssi: ce dernier détail semble bien la relier à Antoinette Bouyssi, dont elle pourrait être la fille.

    En tout cas, Géraud Guiraudies, veuf d'Anne et sans enfant, se remarie avec Marguerite Andrieu, qui lui donne enfin un fils. Les Guiraudies se succèdent dans la maison jusqu'à la Révolution. Il ne reste alors à Pierre Guiraudies et sa femme Marie Faliech que deux filles; L'aînée, Jeanne, leur héritière, épouse Jean Pierre Vidaillac, beau-frère de Jean Pierre Vayssié. Viendra ensuite leur fils  Jean Vidaillac, marié à une homonyme originaire de Caylus, Marguerite Vidaillac.

    Puis, dans la génération suivante, la maison passera par ventes successives d'un frère Vidaillac à un autre: de l'aîné, Jean, dit Jean Pierre, qui s'établit à Perrufe, au troisième, Jean Sébastien, qui s'installe comme forgeron dans le canton de Vaour, puis au second, Pierre, qui ayant acquis la propriété des Cayla (ancienne maison Besse Dalot), a vendu la maison familiale au dernier, Jean Louis.

    Et celui-ci, devenu camionneur à Montauban, vend le 23 juillet 1887 à Antoine Vayssié, notre arrière-grand-père, "un entier article situé au dit lieu de Cavaillé, composé de maison d'habitation, grange, étable, four, fournil, patus et terres labourables, confrontant du levant à terre de l'acquéreur, chemin de service entre, du midi à propriété du même et à terre et jardin du sieur Loupiac, du couchant et du nord à propriété du dit sieur Vayssié acquéreur". Antoine verse pour  le tout deux mille francs, "payés et quittancés", précise le notaire maître Goulard, de Puylaroque.

    Il se peut que cette maison ait accueilli le frère d'Antoine, Jean Pierre, quand, devenu veuf, il a quitté Lalbenque pour Mouillac, où il est mort en 1921.

     

    MAISONS

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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