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    Création du Tarn-et-Garonne en 1808

     

     

     

    Le département

     

    Le Tarn-et-Garonne n'existait évidemment pas aux XVIIème et XVIIIème siècles; il naquit  en 1808, "du poing de Napoléon" aux dires de la légende, plus sûrement des récriminations des Montalbanais ulcérés de se trouver inféodés à Cahors. Dans les années 1680, lorsqu'on vivait dans les environs de Caylus, on était en Quercy, sur les causses, tout près du Rouergue.

     

      

     

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    Le canton

     

    Sous l'Ancien Régime, le canton n'existait pas en tant que tel. Les communes occupaient à peu près leur territoire actuel, qu'avaient délimité l'histoire et le rattachement des terres à telle ou telle seigneurie. Caylus, campagnes environnantes comprises, relevait de l'autorité royale et s'administrait en principe en fonction d'une charte accordée par le dernier comte de Toulouse, mais en fait le pouvoir central intervenait de plus en plus dans la nomination des quatre consuls. Saint-Projet, Loze et Mouillac dépendaient de la Commanderie de Lacapelle-Livron, établie par les Templiers, puis confiée aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (aujourd'hui ordre de Malte)

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                           LES ANCIENNES PAROISSES DE CAYLUS

     

     

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     La paroisse

         

      

    Son nom complet est Saint-Pierre-ès-Liens de La Salle-Bournac.

    Des hameaux qui la composent, deux, Poussou et à Pourrouyou, ont été le berceau de mes ancêtres connus. L'un de ceux-ci, par son mariage, s'établit à Mouillac, tandis que l'un de ses deux frères restait à La Salle et y faisait souche: première bifurcation notable dans l'arbre! Le troisième semble ne pas s'être marié (ou bien je n'en ai pas encore déniché l'acte).

      

    (N.B. Le croquis est approximatif; il donne une idée de la position et de la configuration de la paroisse, mais sans respecter l'échelle de la carte.)

     

     

     


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     LA SALLE

      

    LA SALLE

     

     Très précisément la paroisse Saint-Pierre-ès-Liens de La Salle-Bournac.

    La Salle est un simple hameau dépendant de Caylus (82), mais un curé y résidait à demeure jusqu'au milieu du XXème siècle, et d'autres hameaux, tels que Poussou ou Pourrouyou s'y rattachaient.

    C'est dans les registres de cette paroisse, numérisés et mis en ligne seulement à partir de 1680, que se trouvent les premières traces des Vayssié qui plus tard s'établiront à Mouillac.

    D'autres Vayssié (ou Vaissié) se rencontrent dans les vieux registres paroissiaux de Caylus, de Lacapelle-Livron, de Puylaroque... Certains d'entre eux sont-ils parents de ceux de La Salle? Pour l 'instant, je l'ignore.

    Le nom de La Salle, dénoterait (Bulletin de la société archéologique de T.-et-G.), dans le Tarn-et-Garonne, l'antique présence d'une villa romaine - dont, dans ce cas particulier, il ne semble pas subsister d'indices matériels.

    À quoi ressemblait La Salle à la fin du XVIIème siècle? Il m'est difficile de l'imaginer; une paroisse, mais non un bloc: je suppose que déjà des maisons se groupaient près de l'église, formant, comme dans les années 1950, une agglomération modeste qui me donnait pourtant la sensation, comparée à mon hameau, d'arriver dans un "vrai village"; mais alentour gravitaient des ensembles de fermes, que les curés appellent tantôt villages, tantôt "masages": Burg, Poussou et Poussounel, Pourrouyou, Quercy... Chose curieuse: à Poussou vivent, entre autres, des Poussou, à Burg des Burg; les habitants ont-ils donné leur nom aux hameaux ou le lui ont-ils emprunté? Je l'ignore.

    C'est dans le hameau de Poussou qu'apparaît le premier Vayssié qui soit incontestablement de mon ascendance, mais on y trouve également des Poussou, des Quercy, des Peyronenc...

      

     

     

     

     


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  • POURQUOI VAYSSIÉ?  

        

      POURQUOI VAYSSIÉ D'ABORD?

        

          Il faut bien commencer par un côté ou par l'autre! La vie a voulu que je passe mon enfance dans le village natal de ma mère et de quelques générations de Vayssié avant elle. Les noms des lieux et des personnes m'y sont encore familiers, et la lecture des actes réveille parfois des souvenirs de propos entendus, voire éclaire des détails enregistrés sans les comprendre.

     

     

    POURQUOI VAYSSIÉ?

     

     

    SOUS LE SIGNE DU NOISETIER

     

     La vaïsso désigne en langue d'oc le noisetier; les étymologistes rattachent donc le nom de Vayssié à la présence de noisetiers près de la maison, ou bien au fait d'habiter dans un village appelé La Vaysse en raison de l'abondance des mêmes arbres. Il est très probable qu'il s'en trouve à La Salle, mais cela ne prouve en rien que mes ancêtres Vayssié soient originaires de là!

         

     

     

     


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    DÉTAILS DE MÉTHODE

     

    SOURCES:

    • Les tableaux et relevés réalisés antérieurement par des membres de la famille ont servi de base.

    • Les archives numérisées par les départements concernés (Tarn-et-Garonne, Lot, Loire Atlantique) ont permis de contrôler les données acquises et parfois de les compléter.

    • Les archives notariales complètent très utilement les registres d'état civil et révèlent parfois des démarches insoupçonnées de la part d'ancêtres qui ne savaient même pas signer; j'ai consulté uniquement celles du Tarn-et-Garonne conservées aux archives départementales.
    • Le site Généanet a fourni quelques détails et ouvert quelques pistes.

    •  D'autres renseignements ont été glanés dans divers ouvrages (Le canton de Caylus, tome II,  Images et visages de Tarn-et-Garonne, Tome 6..., Al païs de Boneta, Bulletin de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne...) et auprès de personnes compétentes en recherche historique.

     

    ORTHOGRAPHE:

    • Même pour recopier des actes anciens, j'emploie systématiquement l'orthographe actuelle. Que des curés du XVIIIème siècle écrivent sçavoir ou présens est conforme à l'usage de leur temps; qu'ils n'emploient pas d'autres accents que l'accent aigu, usent peu des majuscules et de la ponctuation, voire forment les j comme des i n'a qu'un intérêt anecdotique et complique la lecture.
    • L'orthographe des noms propres semble souvent calquée sur la prononciation "patoise" (on dirait aujourd'hui "occitane") : ainsi Cavalié pour Cavaillé, Vidalhac ou Vidalhiac pour Vidaillac, Magdelaine pour Madeleine  j'adopte dans tous les cas la graphie francisée.

    • Un cas particulier: le nom de Vayssié est bien écrit avec un y, à la fin du XVIIème siècle, par le premier de mes ancêtres dont j'ai retrouvé des traces indubitables et qui, à la différence de certains de ses descendants, savait signer son nom; par la suite, c'est la graphie Vaissié qui prévaut dans les actes jusque vers le milieu du XIXème siècle; le y reparaît d'abord dans les actes établis dans le Lot avant d'être réintroduit en Tarn-et-Garonne; mais la branche de la famille qui se développe à Caylus (82) à partir de 1848 conserve jusqu'à aujourd'hui la forme Vaissié.

      

    HOMONYMIE:

     Il existe des Vaissié ou Vayssié un peu partout en Tarn-et-Garonne; rien que dans le canton de Caylus, qui m'intéresse au premier chef, il s'en trouve à Caylus même, à La Salle, à Lacapelle-Livron, à Mouillac... Et bien entendu ils portent souvent les mêmes prénoms: il est donc nécessaire de trier avec soin tous ces Jean, Marie, Pierre, en vérifiant, autant que faire se peut, les filiations et les dates. Je m'y efforce, et j'espère ne pas commettre trop d'erreurs. Quant à savoir s'il existe des liens de parenté entre tous ces Vayssié, cela demandera encore beaucoup de recherches - limitées par la disponibilité et l'état des documents.

     


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  •                                                                        PRÉAMBULE            

     

     PRÉAMBULE

     

    Il ne s'agit pas ici de botanique, mais de généalogie. De la mienne, cela va de soi.

    La forêt, c'est le temps, l'histoire, l'espace; l'intérêt de la généalogie ne consiste pas à accrocher des noms sur des branches, mais à essayer de se faire une représentation, nécessairement incomplète ou biaisée, de ce qu'ont pu vivre les porteurs de ces noms.

    Je n'ai pas eu à partir de rien, loin s'en faut : un oncle maternel, une cousine, un cousin de mon père, mes parents eux-mêmes avaient défriché le terrain.

    Défriché, c'est l'image qui s'impose! Mes ancêtres, quercynois ou bretons, sont des paysans. Mes parents eux-mêmes ont travaillé la terre, assez longtemps pour qu'à voir leur labeur j'aie su très tôt que je voulais faire un autre métier.

     

     

     

     

     

     


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