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    PUYLAGARDE PEUT-ÊTRE

    Quitansa à Peyre et Laurens Vayssieras filhs de Bernad. 

     

     Cette quittance délivrée en 1549 à Laurent et Pierre Vayssié, fils de Bernard, donne à croire qu'avant d'habiter la Madrelle Bernard aurait vécu à Puylagarde, probablement au hameau de la Vaisse.

     

     

    PUYLAGARDE PEUT-ÊTRE

    Au sud Parisot, à l'ouest Saint-Projet, au sud-ouest Lacapelle-Livron.

    À l'est, c'est l'Aveyron et au nord le Lot.

     

     Face à Laurent et Pierre, apparaissent dans cet acte Brenguier, Raymond et Alix Vayssié; Raymond est qualifié de "fils de Brenguier", Alix, représentée par son mari, Jean Maldès, pourrait être la fille de Brenguier bien que l'acte ne le spécifie pas. Les trois hommes sont de Lacapelle-Livron.

    Que veulent-ils? Ils estiment avoir des droits sur la vente d'une "propriété qui avait appartenu dans le temps à Bernard et Brenguier Vayssié, frères, située dans la juridiction de Puylagarde" ("una boria que era stada lo temps passat de Bernad et Brenguyé Vayssieras, frayres, situada en la jurisdiction del Pech Lagarda"), et  en particulier sur la vente apparemment récente de champs à deux Pierre Bousquet; malheureusement l'acte de vente a été établi par un notaire de Lacapelle-Livron, dont il ne subsiste qu'un registre plus tardif dans les archives.

    L'acte  de quittance consacre une transaction par laquelle les demandeurs renoncent à tous droits moyennant le paiement d'une somme de sept livres et dix sols tournois, somme que Pierre et Laurent Vayssié leur versent en présence du notaire.

    Brenguier étant dit "fils de Jean", il pourrait en résulter qu'un Jean Vayssié, de Puylagarde, est le père et le grand-père des Vayssié installés à la Madrelle dans les années 1520.

    Reste à savoir lequel de tous les Jean Vayssiera rencontrés dans les actes de notaire et les anciens cadastres de Puylagarde et de Caylus. 

     

     

     


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                                             SUR LE SITE DE L'APICQ...

     

    ...on peut lire:


    " Suite à la balade toponymique de l'an dernier, Paul Burgan, auteur de plusieurs ouvrages de toponymie sur le département de Tarn et Garonne, a poursuivi ses recherches pour publier une étude complète de tous les lieux dits de Mouillac soit 84 toponymes. C'est un ouvrage à portée scientifique unique pour une commune aussi petite.
    En partenariat avec les amis de la médiathèque de Puylaroque, l'APICQ vous propose de découvrir ce livre en avant première lors d'une conférence avec Paul Burgan le vendredi 2 décembre à 20h30  salle de la citadelle à Puylaroque. "

     

    LES MOTS DE MOUILLAC

     

     

     


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    VOUS AVEZ DIT CARACTÈRE? 

     

     

    Le dépouillement des registres de notaires demande certes beaucoup de temps, mais réserve parfois des aperçus qu'on n'aurait osé espérer. Sous le titre a priori anodin de "Division et partage des biens entre Pierre Miquel et Catherine Faugère d'une part, et Bertrand Vayssié d'autre", ne découvre-t-on pas une image quelque peu mouvementée de l'installation à Mouillac et la confirmation du caractère qu'on était tenté d'attribuer à Bertrand comme à sa femme?

    De quoi s'agit-il en effet?

    Anne Miquel et Bertrand Vayssié se sont mariés à l'automne 1738. Dans le contrat de mariage, Pierre Miquel donne à sa fille la moitié de ses biens, à l'exception de ceux qu'il possède à Caylus et à Lalbenque, sans qu'il soit question de contrepartie. Or, l'acte de partage dressé en 1741 par un notaire de Puylaroque révèle que, depuis le mariage, Pierre Miquel, sa femme, leur fille cadette Marie et leur beau-frère Jean Grimal habitent "chez les nouveaux mariés". Jean Grimal, veuf de Jeanne Faugère, a, le 24 juillet 1741, fait donation de ses biens à son beau-frère à condition que celui-ci l'entretienne tant qu'il vivra, "ne faisant avec lui qu'un même pot, feu et résidence". Mais le fait est que ce sont Anne et Bertrand qui logent et nourrissent l'ensemble de la belle-famille. Il semble que la donation du 24 juillet joue le rôle de la goutte de trop: le 29 juillet, Bertrand déclare qu'ils "ne peuvent plus continuer de vivre ensemble" et la séparation a lieu. Puis, Pierre Miquel "ayant pris l'entière récolte tant des biens donnés [à Bertrand et Anne, évidemment] que de ceux de feue Jeanne [Faugère]", "ledit Vayssié et son épouse n'étant pas contents" réclament le partage des biens, partage que le notaire enregistre le 4 décembre 1741.

    Où il apparaît donc qu'après avoir renvoyé de chez lui ses beaux-parents, Bertrand a tenu, sans doute après des tractations qui ont occupé l'été, à clarifier radicalement la situation.

    Est-ce l'une des raisons pour lesquelles il a laissé un tel souvenir que son prénom est resté attaché à ses descendants? Est-ce celle qui l'a poussé à choisir comme parrain de son second fils le maçon Étienne Léris plutôt que son beau-père?

    En tout cas son caractère ne semble pas le céder en fermeté à celui que révélera Anne Miquel en faisant après sa mort réaliser l'inventaire de ses biens. 

     

                                     La famille d'Anne Miquel

    CARACTÈRE

     

     

     


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    LA MADRELLE 

     

    Aujourd'hui dans le camp militaire de Caylus, le domaine de la Madrelle appartenait au seizième siècle à une famille bourgeoise de Najac (Aveyron), qui bien évidemment le faisait travailler par des fermiers, ainsi Bernard Vayssié. Ce domaine comportait un pigeonnier, qu'on appelait alors "colombier", attribut si remarquable qu'un acte de notaire donne comme noms équivalents  du domaine "la Madrelle" et "le Colombier". La présence de ce pigeonnier est également enregistrée dans le cadastre dressé à Caylus en 1555.

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     La Madrelle aujourd'hui.

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

    Le pigeonnier actuel.  

     

     

     RIGAL BOISSIÈRE

     

     

    Également englobé dans le camp, le hameau de Rigal conserve cependant plusieurs maisons; certes, elles ne remontent pas avant le dix-huitième siècle, mais il est probable qu'elles se situent au mêmes emplacements que celles qui les ont précédées.

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     La grande maison, qui fut sans doute celle des Vayssié.

     

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     L'une des petites maisons...

    ...et son état ancien:

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     

     

     

     MONDOUNET - autrefois LES MONDONETS

     

    Dans ce hameau tout proche de Rigal vivaient les Éché, avec lesquels les Vayssié nouèrent des alliances matrimoniales. Son nom pourrait venir du prénom de Raymond Éché, parent par alliance du frère de Laurent, le Pierre Vayssié marié à Marguerite Éché.

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     La maison principale, probablement celle des Éché.

     

     

     

     


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     LES ENFANTS DE LAURENT

     

     

    LES ENFANTS DE LAURENT

    Quand a eu lieu le mariage de Raymonde? Je l'ignore pour l'instant, mais il se pourrait que ce soit peu avant la rédaction du testament de Laurent en 1557. En effet ce testament énumère les objets habituellement donnés en dot: matelas, draps, couvertures, robe... en plus d'une somme d'argent (dans le cas de Raymonde 65 livres). Et c'est le seul document où j'ai trouvé trace de Raymonde. Comme, à la différence de ses frères et sœur, elle n'apparaît pas dans le dernier testament de son oncle Pierre, elle a dû mourir avant 1575.

    Le mariage de Catherine est enregistré par le notaire qui a, dix ans plus tôt, rédigé le contrat de son frère Jean. Elle épouse un Auvergnat, du moins d'origine: le père de Bertrand Calm réside dans un village près de Clermont-Ferrant, mais d'autres porteurs du même nom se rencontrent depuis plusieurs années à Caylus; resterait à établir s'ils appartiennent à la même famille. Il n'est pas impossible que ce nom de Calm soit ensuite devenu Lacalm voire Lacam; en tout cas Jean Vayssié Boutiman, petit-fils de Laurent, témoin au contrat de mariage d'un Bertrand Lacalm en 1626 est donné comme "cousin du futur".

    Jean et Arnaud doivent être les fils aînés: c'est eux que Laurent choisit pour "héritiers généraux", et c'est encore eux qui se chargent de doter Catherine (preuve que Laurent est sans doute décédé vers l'époque où il a testé). Mais Jean, qui a deux fils, voit probablement disparaître l'un d'eux prématurément, et l'autre est ce Laurent, deuxième du nom, qui se fait meunier, ne peut s'entendre avec son oncle Pierre, et ne laisse comme postérité qu'une fille. Quant au fils d'Arnaud, marié deux fois, il voit ses enfants se disperser sur la commune de Caylus.

    C'est à Pierre, le cadet de Laurent, que reviendra finalement l'essentiel des terres de Rigal Boissière, grâce à l'héritage de son oncle et peut-être parrain puisque tous deux portent le même prénom. 

      

     


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