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    LA MADRELLE 

     

    Aujourd'hui dans le camp militaire de Caylus, le domaine de la Madrelle appartenait au seizième siècle à une famille bourgeoise de Najac (Aveyron), qui bien évidemment le faisait travailler par des fermiers, ainsi Bernard Vayssié. Ce domaine comportait un pigeonnier, qu'on appelait alors "colombier", attribut si remarquable qu'un acte de notaire donne comme noms équivalents  du domaine "la Madrelle" et "le Colombier". La présence de ce pigeonnier est également enregistrée dans le cadastre dressé à Caylus en 1555.

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     La Madrelle aujourd'hui.

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

    Le pigeonnier actuel.  

     

     

     RIGAL BOISSIÈRE

     

     

    Également englobé dans le camp, le hameau de Rigal conserve cependant plusieurs maisons; certes, elles ne remontent pas avant le dix-huitième siècle, mais il est probable qu'elles se situent au mêmes emplacements que celles qui les ont précédées.

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     La grande maison, qui fut sans doute celle des Vayssié.

     

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     L'une des petites maisons...

    ...et son état ancien:

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     

     

     

     MONDOUNET - autrefois LES MONDONETS

     

    Dans ce hameau tout proche de Rigal vivaient les Éché, avec lesquels les Vayssié nouèrent des alliances matrimoniales. Son nom pourrait venir du prénom de Raymond Éché, parent par alliance du frère de Laurent, le Pierre Vayssié marié à Marguerite Éché.

     

    DE LA MADRELLE À RIGAL

     La maison principale, probablement celle des Éché.

     

     

     

     


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     LES ENFANTS DE LAURENT

     

     

    LES ENFANTS DE LAURENT

    Quand a eu lieu le mariage de Raymonde? Je l'ignore pour l'instant, mais il se pourrait que ce soit peu avant la rédaction du testament de Laurent en 1557. En effet ce testament énumère les objets habituellement donnés en dot: matelas, draps, couvertures, robe... en plus d'une somme d'argent (dans le cas de Raymonde 65 livres). Et c'est le seul document où j'ai trouvé trace de Raymonde. Comme, à la différence de ses frères et sœur, elle n'apparaît pas dans le dernier testament de son oncle Pierre, elle a dû mourir avant 1575.

    Le mariage de Catherine est enregistré par le notaire qui a, dix ans plus tôt, rédigé le contrat de son frère Jean. Elle épouse un Auvergnat, du moins d'origine: le père de Bertrand Calm réside dans un village près de Clermont-Ferrant, mais d'autres porteurs du même nom se rencontrent depuis plusieurs années à Caylus; resterait à établir s'ils appartiennent à la même famille. Il n'est pas impossible que ce nom de Calm soit ensuite devenu Lacalm voire Lacam; en tout cas Jean Vayssié Boutiman, petit-fils de Laurent, témoin au contrat de mariage d'un Bertrand Lacalm en 1626 est donné comme "cousin du futur".

    Jean et Arnaud doivent être les fils aînés: c'est eux que Laurent choisit pour "héritiers généraux", et c'est encore eux qui se chargent de doter Catherine (preuve que Laurent est sans doute décédé vers l'époque où il a testé). Mais Jean, qui a deux fils, voit probablement disparaître l'un d'eux prématurément, et l'autre est ce Laurent, deuxième du nom, qui se fait meunier, ne peut s'entendre avec son oncle Pierre, et ne laisse comme postérité qu'une fille. Quant au fils d'Arnaud, marié deux fois, il voit ses enfants se disperser sur la commune de Caylus.

    C'est à Pierre, le cadet de Laurent, que reviendra finalement l'essentiel des terres de Rigal Boissière, grâce à l'héritage de son oncle et peut-être parrain puisque tous deux portent le même prénom. 

      

     


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